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Monoerectus, le phœnix qui renait de ses cendres

Monoérectus avait lieu ce week-end en Mayenne. Tout juste de retour, Arthur nous raconte son voyage aux pays des gnomes, des vaches, des contes et de la musique. L'orga a laissé entendre qu'ils organisaient la dernière de cette convention, espérons qu'ils changent d'avis !

Les monocyclistes les plus récents comme moi n’en ont entendu parler qu’à travers de vagues légendes : une rando nocturne avec un quota de perte de 10%, une orga Saltimbanga exubérante de joie, de bons petits plats,… Il nous fallait vérifier par nous même si ce mythe monocycliste était réel.

Ce bon vieux phœnix, du haut de sa 8ème édition, nous a fait quelques frayeurs… 2 ans s’étant écoulés avant qu’il renaisse de ses cendres. Pour mieux nous accueillir ? Sans nul doute ! 10 ans de l’association Saltimbanga oblige !

Le vendredi soir, l’accueil est on ne peut plus chaleureux, et on est plongé très vite dans cette ambiance familiale. Les bouchons parisiens étant quant à eux bien plus qu’un mythe, nous arrivons assez tard au Montaigu (on salue au passage le balisage parfait pour nous guider jusqu’au refuge).

Toutes les photos sont également d'Arthur.

A peine le temps d’arriver, qu’il nous faut à la hâte avaler sur le pouce quelques pièces de viande barbecuetées : il est temps d’enfourcher nos montures et nos frontales, pour nous lancer dans des sentiers obscures jouxtant le refuge. 10% de quota de perte ? Que nenni ! Seules quelques chutes et quelques « A taaaaaaable !!!!! » viennent perturber cette rando. Rando nocturne qui, au dire des Saltimbanga – l’asso organisatrice – fut plus rythmée que les éditions précédentes.

Point de chute de cette rando : l’église au sommet du Montaigu, où deux conteurs nous rejoignent pour nous raconter des histoires de gnomes, de fête à Mossa, d’oiseaux qui parlent, de vents,… Ou peut-être d’un peu tout ça à la fois. Merci en tout cas aux conteurs de nous avoir rendu nos oreilles à la fin de l’expérience.

De retour au refuge, les festivités continuent avec le groupe Yamtchik. Du bon jazz manouche, qui nous a fait veiller jusque tard dans la nuit.

Le samedi matin, les fêtards furent bien dépourvu quand le réveil fut venu. La randonnée, point d’orgue de la rencontre est partie à 10h sous un soleil magnifique. 3 boucles sont au programme : l’une de 4,5 km guère plus longue que la rando nocturne de la veille, l’une de 7 km, et l’autre de 14km. C’est avec un grand plaisir que nous voyons la majorité des randonneurs se lancer sur la 14km.
Une belle mixité de terrains : chemins caillouteux, sentiers secs et quelques passages boueux, chemins forestiers et trous de tracteurs. Que du plaisir. Une attaque de vaches sauvages plus tard, et nous voila de retour pour un bon repas.

L’après-midi est organisée autour de sessions jonglages, et de jeux du mono. De la cour de récrée au monocycle il n’y a qu’un pas, que nous franchissons avec joie quand il s’agit de réinventer la balle aux prisonniers, le tir à la corde, le chat perché et autres jeux. Une bonne pluie nous fait profiter de la soirée au sec, à la douce lueur des lustres fait main. L’arrêt des intempéries nous permet de profiter d’un spectacle feu, réalisé et mis en scène avec brio autour du thème de « l’évolution de l’homme ».

Le dimanche, nous sommes peu nombreux à nous lancer vers la ville d’à coté pour un monobasket en extérieur. Les plus courageux d’entre nous feront les 3 km qui nous en séparent à mono.
Peu nombreux, mais suffisamment pour faire deux équipes de 5, s’affrontant en 4 quarts temps de 5 minutes. 18-16 score final, match disputé donc, et très bon enfant.
L’ascension du retour se fait à mono, toujours pour les mêmes courageux.

L’heure tourne vite et après avoir déjeuné, il nous faut plier bagages et reprendre la route. Départ précipité, mais il faut bien partir pour revenir l’année prochaine.

Année prochaine ? On espère ! C’est en tout cas pour moi un rendez-vous que je guette déjà.

En bref, une convention à la fois intime et dynamique. On en redemande. Grand merci aux Saltimbanga, parfaits de bout en bout.

Arthur, dit Tagada

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